Découvrir que l’on souffre d’intolérances alimentaires peut être un choc.
Pour beaucoup, c’est une véritable prise de conscience qui bouleverse nos habitudes, nos plaisirs, et surtout, notre rapport à l’alimentation.
Il ne s’agit pas seulement de supprimer quelques aliments de votre régime alimentaire, mais d’apprendre à vivre sans ces mets que vous adoriez et qui faisaient partie de votre quotidien. Cela ressemble à une forme de deuil : le deuil alimentaire.
Le deuil alimentaire :
Comprendre cette étape émotionnelle:
Le deuil alimentaire, c’est la douleur et la frustration que l’on ressent lorsque l’on réalise que certains aliments ne font plus partie de notre vie. Pour certains, cela peut être la pizza, les produits laitiers, le chocolat, ou encore le pain. Ces plats que l’on consommait avec plaisir deviennent des « interdits » à cause de nos intolérances alimentaires.
Cette phase de deuil s’accompagne souvent de sentiments de frustration, d’injustice, voire de tristesse. Il peut aussi être difficile d’assumer ces restrictions dans des contextes sociaux comme les repas entre amis, les sorties au restaurant ou les fêtes en famille. Se retrouver face à ses plats préférés sans pouvoir les déguster peut susciter un réel mal-être.
Les impacts émotionnels et sociaux:
Lorsqu’on parle de rééquilibrage alimentaire ou de gestion des intolérances, on pense avant tout à l’aspect physique : maux de ventre, fatigue, inconfort digestif, etc. Mais il est important de prendre en compte l’impact émotionnel et social. La nourriture est liée aux moments de convivialité, aux souvenirs d’enfance, aux traditions.
Renoncer à certains aliments peut donner l’impression de perdre une partie de soi. Cette perte peut provoquer un sentiment d’isolement, notamment dans les situations sociales où l’on se sent différent, incompris, ou même exclu. Par exemple, lors de repas entre amis ou en famille, il peut être difficile d’expliquer ses restrictions sans se sentir un peu à l’écart.
Faire le deuil des aliments… mais pas du plaisir de manger:
Cependant, faire le deuil alimentaire ne signifie pas faire une croix sur le plaisir de manger. Au contraire, il s’agit de se réinventer, de découvrir de nouvelles saveurs, et de réapprendre à prendre du plaisir dans l’assiette, malgré les restrictions.
Cela passe par plusieurs étapes :
Accepter la situation : Il est essentiel de reconnaître que ces intolérances alimentaires sont là pour protéger votre corps. Ce n’est pas une punition, mais un moyen de préserver votre santé. Le corps envoie des signaux, et il est important de les écouter.
Se réapproprier son alimentation : Cela implique de trouver des alternatives adaptées, mais savoureuses, à vos aliments préférés. Par exemple, si vous ne supportez plus l’histamine et devez éviter la pizza traditionnelle, il est tout à fait possible de créer une pizza avec des ingrédients adaptés. Cela demande un peu de créativité et d’ouverture, mais les solutions existent !
Redécouvrir les plaisirs culinaires : L’intolérance ne doit pas être synonyme de privation. Elle peut être une opportunité de découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles recettes. C’est ici que je peux vous accompagner. Mon rôle est de vous aider à composer des repas qui respectent vos restrictions tout en conservant la notion de plaisir.
S’entourer d’un soutien adéquat : Ne pas affronter ce changement seul. Que ce soit avec l’aide de professionnels de la santé, comme une conseillère en alimentation thérapeutique, ou en discutant avec vos proches, il est essentiel de partager ce que vous traversez. Cela permet de ne pas se sentir isolé et de bénéficier d’une écoute et d’un soutien moral.
Mon approche pour vous aider à surmonter le deuil alimentaire:
En tant que conseillère en alimentation thérapeutique, mon rôle est de vous accompagner dans cette transition délicate. Ensemble, nous allons :
Identifier les alternatives qui s’offrent à vous. Que ce soit pour des repas du quotidien ou pour des occasions spéciales, il est toujours possible de trouver des solutions qui respectent vos intolérances tout en vous faisant plaisir.
Construire de nouvelles habitudes alimentaires. L’idée est de recréer une routine alimentaire qui soit équilibrée, satisfaisante et variée, malgré les restrictions.
Retrouver le plaisir de manger. Ce n’est pas parce que vous devez renoncer à certains aliments que vous devez renoncer à l’idée de savourer un bon repas. Il existe de nombreuses alternatives délicieuses et saines que nous pourrons trouver ensemble.